Projets de recherche

65 résultats

Porteur: Jean Gomes

Coporteurs: Gutemberg de Vilhena Silva


Disciplines:

AnthropologieGeographieHistoire

Mots clés:

MobilidadeFronteiraTerritórioTerritorialidadeIdentidade

Résumé:

O presente trabalho de pesquisa trata da mobilidade em zona de fronteira, tendo como referencial os grupos indígenas da Amazônia brasileira, em especial, os Palikur na fronteira entre o Brasil (Amapá) e a França (Guiana Francesa). Tem-se por objetivo principal analisar a dinâmica da mobilidade dos Palikur do baixo Oiapoque, na fronteira franco-brasileira, entre os anos de 1996 a 2016. A mobilidade aqui é pensada como a capacidade de o indígena se movimentar e fazer mover tradição e cultura pelo próprio território. Em razão da fronteira existente neste local da Amazônia, o fundamento central é que as movimentações territoriais indígenas, estando relacionadas a aspectos de ordem política, econômica, social e cultural, suplantam o limite jurídico imposto. A partir deste viés, a fronteira é pensada como elemento motivador de novas territorialidades. Através de uma pesquisa do tipo exploratória de caráter qualitativo, os estudos serão realizados a partir de uma estratégia metodológica de etapas interdependentes, que se desenvolvem, primeiramente, com a pesquisa bibliográfica e documental e, posteriormente, com a realização do trabalho de campo, pelo emprego da técnica da observação, bem como da aplicação de entrevistas pela interação grupal (grupo focal). Como resultados mais relevantes, o trabalho busca apresentar estudos inovadores e abrangentes, sobre a mobilidade indígena, no contexto fronteiriço, por abarcar territorialidades motivadas por elementos que inauguram outras alterações às relações territoriais vividas pelos grupos, sobretudo, quando o ponto de convergência são as fronteiras externas da Amazônia brasileira.


Participants:

Silva Gutemberg de Vilhena

Porteur: Alain Cuerrier

Coporteurs: André-Anne Parent, Damien Davy, Émilie Mosnier,


Disciplines:

AnthropologieBotaniqueEcologie de la santeSante publique

Mots clés:

PombémiePalikurAbattisSécurité alimentaire

Résumé:

Le projet se situe dans une approche participative menant à une politique d'actions soutenant la santé des Palikur. La plombémie et le saturnisme sont en croissance chez les peuples premiers de la Guyane française. Malgré une certaine connaissance des causes en jeu, il appert que des facteurs plus globaux jouent également un rôle important dans la santé et l'insécurité alimentaire des Palikur. Ces derniers soulignent eux-mêmes les changements opérés depuis quelques décennies quand à l'accès à la terres et donc à des zones pour leurs abattis. Le projet vise à mieux cerner ces changements en donnant la parole aux Palikur. Les dimensions diversité alimentaire, abattis, préparation du manioc et autres légumes racines, lien identitaire et accès au territoire forment un tout s'inscrivant au coeur du mieux-être des Palikur. Outre les interviews semi-dirigés, l'approche méthodologique met en place deux ateliers de co-création des savoirs qui porteront sur la définition fine du projet et son déroulement. Ainsi, les Palikur deviennent des acteurs de recherche dont les commentaires et les inquiétudes seront pris en compte par l'ensemble de l'équipe de recherche.


Participants:

André-Anne Parent, Damien Davy, Émilie Mosnier

Porteur: Pierre-Michel Forget

Coporteurs: Cécile Richard-Hansen


Disciplines:

AnthropologieBiologieEcologieSocio-anthropologie

Mots clés:

Exploitationgestion forestière durablechassegrainesvertébrés frugivores et granivoresdisséminationprédationdynamique forestièrebiodiversitéGuyane française.

Résumé:

A l'heure de la mise en place du permis de chasse en Guyane, il est nécessaire d'évaluer l'état de santé de la forêt guyanaise soumise à une pression anthropique grandissante. Cette étude a donc pour objectif de mesurer les effets des activités humaines telles que l’exploitation forestière (bois et PFNL), la chasse, et la fragmentation sur les peuplements de vertébrés terrestres et arboricoles, et les effets sur la dispersion et la prédation des graines le long d'un gradient d'anthropoécosystèmes dans la forêt proche de la RN2 et au sein du Parc Naturel Régional de Guyane (PNRG). Les effets de l’anthropisation seront analysés à l’aide de plusieurs modèles d’interactions plantes-animaux terrestres et arboricoles/volants. L'étude consiste en une analyse comparative des taux de consommation et dispersion de quelques espèces d’arbres et palmiers sélectionnées dans divers anthroposystèmes, lesquelles situations seront comparées à une zone non anthropisée. Les principales hypothèses sont qu’une réduction des espèces gibier et une dominance d’un petit nombre d’espèces ubiquistes au détriment des nombreuses espèces forestières induisent une altération des cortèges de disséminateurs et une réduction de la dispersion des graines et/ou une plus pression de prédation des graines. Les méthodes d’analyse employées, éprouvées lors de précédentes études soutenues par ce Labex consistent à échantillonner par l’usage de Cameratrap RECONYX les espèces frugivores au sol et dans la canopée, et d'évaluer les taux de dispersion des espèces de PFNL dans les différents anthropoécosystèmes.


Participants:

Cécile Richard-Hansen, Eric Guilbert

Porteur: Michael Rapinski

Coporteurs: Alain Cuerrier


Disciplines:

AnthropologieBotaniqueSante publique

Mots clés:

EthnobotaniqueDiabètePalikurMédecine palikurbiomédecine

Résumé:

Les maladies chroniques, comme le diabète et l’obésité, atteignent des proportions pandémiques et les peuples autochtones des Amériques font parties des populations les plus à risque. En effet, la France rapporte des prévalences d’obésité et de diabète plus élevées dans ses départements d’Outre-mer, telle la Guyane française, contrairement à la France métropolitaine. Les objectifs de ce projet sont i) de mieux comprendre les notions de santé et de médecine, plus particulièrement en ce qui a trait à la médecine traditionnelle parmi les Palikur de Saint-Georges de l’Oyapock (Guyane française, France) et ii) d’identifier les plantes faisant parties du système médicinal et alimentaire traditionnel qui sont perçus pour leurs propriétés bénéfiques sur les maladies chroniques, plus spécifiquement le diabète. La méthodologie de recherche réplique une approche interdisciplinaire qui a déjà été employée auprès de communautés autochtones en Amérique du Nord. Sur le terrain, des entrevues individuelles semi-structurées seront réalisées avec des membres de la communauté, dont les ainés et les porteurs de savoirs, ainsi que les professionnels et les administrateurs de la santé pour élucider comment est représentée la médecine traditionnelle et identifier des plantes de sa pharmacopée possédant un potentiel antidiabétique. C’est dans le but d’augmenter l’accès aux pratiques de guérison traditionnelle, tout en augmentant la sensibilisation et la confiance chez les professionnels et les administrateurs de la santé sur celle-ci, que cette étude contribuera à la mise en œuvre d’une boîte à outil pouvant être utilisée dans l’amélioration des services de santé dans les communautés palikur de l’Oyapock.


Participants:

Alain Cuerrier

Porteur: Emilie Mosnier

Coporteurs: Floersheim Charlotte et Guillemaut Françoise


Disciplines:

MedecineSocio-anthropologie

Mots clés:

VIHDEPISTAGE TARDIFGUYANEFRONTIEREBRESILITINERAIRE THERAPEUTIQUETRAJECTOIRE DE SOINMIGRANTSINEGALITES EN SANTEREPRESENTATION DU VIH

Résumé:

Dans le contexte d'épidémie généralisée de VIH/Sida que connait la Guyane, les dépistages tardifs du VIH représentent plus d’un tiers des dépistages et participent activement à la dynamique de l’épidémie ceci particulièrement chez les migrant d’origine brésilienne. L’objectif est de mener une enquête sociologique qualitative locale centrée sur la frontière de l’Oyapock et les structures de soins brésiliennes et françaises. Elle permetra une approche transfrontalière des itinéraires thérapeutiques afin d’identifier les problématiques spécifiques mais aussi les ressources mises en place dans cette zone. Une étude ethnographique en immersion sera réalisée à St Georges de l'Oyapock et dans la ville brésilienne d'Oiapoque à la frontière entre la Guyane et le Brésil en collaboration avec les acteurs locaux de santé communautaire : CDPS et associations DAAC, !Dsanté et DEPAC. Au travers d'entretiens, d’observations et de récits de vie de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) qui ont été dépistées tardivement (-350 CD4), nous souhaitons faire émerger les divers parcours de santé, les représentations sur la maladie et sur les structures de soins, les trajectoires migratoires dans le contexte socio-économique spécifique à ce territoire. Nous souhaitons mieux comprendre les non-recours au dépistage dans les trajectoires des PVVIH au travers de l’analyse des représentations de la maladie, du dépistage et de l’offre de soin dans le parcours de soin des acteurs. La mise à jour de freins au dépistage pourra permettre de proposer des pistes d’amélioration des actions de prévention et de dépistage.


Participants:

émilie MOSNIER, Françoise GUILLEMAUT, Charlotte Floersheim, association DAAC, association !DSanté, association DEPAC

Porteur: Jéssica Mayara Lima Ramires

Coporteurs: Gutemberg de Vilhena Silva


Disciplines:

Geographie

Mots clés:

FronteiraSegurançaPonte BinacionalOiapoqueGuiana Francesa

Résumé:

O objetivo deste projeto é compreender o papel e os meios de atuação das instituições de segurança nacionais e internacionais que trabalham de maneira conjunta no controle, monitoramento e repreensão dos crimes transnacionais e transfronteiriços, com ênfase nas peculiaridades apresentadas na fronteira franco-brasileira após a inauguração da ponte binacional. Para isso, o projeto visa analisar os mecanismos utilizados pelas instituições, em especial as cooperações e ações que visam minimizar a criminalidade presente na fronteira entre Brasil e França, e propor políticas publicas eficazes para a melhoria das ações já realizadas. O projeto recorrerá ao estudo de caso exploratório e emprega os seguintes métodos: revisão bibliográfica; análise de relatórios técnicos e dados publicados em periódicos nacionais e internacionais; e pesquisa de campo realizada no Brasil e Guiana Francesa junto as autoridades locais.


Participants:

de Vilhena Silva Gutemberg

Porteur: Mehdi Saqalli

Coporteurs: Eric Maire


Disciplines:

GeographieSocio-anthropologie

Mots clés:

Savoirs locauxAccessibilité des ressources institutionnelles et naturellesZonage à dires d’acteursServices écosystémiquesGéographie des perceptions

Résumé:

Les ZADAs (Zonages à Dires d'Acteurs) permettent de rendre compte et de spatialiser à l'échelle régionale de manière « quali-quantitative une information recueillie positionnée géographiquement, renseignée quantitativement mais dont le choix des critères et leur priorité relative est choisie qualitativement par les acteurs locaux durant les entretiens. Le projet FEZOADA 2 s'inscrit dans la continuité du projet FEZOADA, dont l'objectif était de constituer une cartographie sur base de la perception des acteurs locaux. Une première mission en septembre 2017 a permis de cartographier ainsi par l'usage de la méthode ZADA le territoire du fleuve Oyapock autour de la ville St-Georges et en aval de cette ville et de part et d'autre de la frontière que constitue ce fleuve, entre Brésil et Guyane française. Nous souhaitons poursuivre cette cartographie sur l'amont du fleuve mais aussi en élargissant la zone enquêtée autour du fleuve. Au Brésil en particulier, nous souhaitons étendre le travail sur les zones colonisées mais surtout sur et autour des zones délimitées comme indigènes au Brésil (territoires Palikur et Wayãpi, partiellement pour ce dernier vu sa taille), qui ont des liens sociaux et familiaux forts avec les populations amérindiennes vivant en Guyane française. Nous espérons : • répondre au verrou méthodologique de la difficulté de couvrir un territoire étudié dans sa globalité géographique, permettant de replacer le bassin dans la sphère d’usage de ses habitants ; • faire apparaître les critères qui sont perçus localement comme caractérisant au mieux ce même large territoire;


Participants:

Eric Maire, Jérôme Fozzani, Evilania Bento Da Cunha, Rosilene Cruz De Araujo

Porteur: Emilie Mosnier

Disciplines:

GeographieMedecineSante publique

Mots clés:

VIHflux migratoiressanté publiqueparcours de soins

Résumé:

Contexte La Guyane est la région française la plus impactée par le VIH (classé selon l’OMS en état d’épidémie généralisé). Cependant cette épidémie est hétérogène et certaines populations clés sont plus particulièrement touchées (notamment entre autres les migrants). Les zones frontalières, en cumulant la présence importante de population à risque mais aussi l’éloignement des structures de soins, représentent des zones stratégiques où le contrôle de l’épidémie devrait être optimisé. Objectifs La charge virale correspond à la quantité de virus présent dans le sang. Au sein d’une communauté, il a été démontré que le taux moyen de charge virale (appelé charge virale communautaire) est un bon marqueur du risque de transmission. L’objectif principal de notre projet est d’identifier les caractéristiques clés des PVVIH en Guyane au travers de l’analyse de la charge virale communautaire en zone frontalière franco-brésilienne. L'étude permettra de décrire le contexte social, économique, géographique et biologique des PVVIH afin de mieux comprendre la dynamique de l'épidémie. En terme de santé publique, les résultats de cette étude sont particulièrement importants car ils permettront d’adapter les stratégies de dépistage et de prise en charge grâce à la compréhension des flux migratoires de cette zone. Les actions de prévention réalisées dans cette zone pourront également être plus ciblées et adaptées.


Participants:

Aurélie RABIER, Paulo PIETER, Noé GUIRAUD, Sophie RHODES

Porteur: Sebastien Brosse

Coporteurs: Jean Baptiste DECOTTE et Jerome MURIENNE


Disciplines:

Ecologie

Mots clés:

BiodiversitéAnthropisationPoissonsAmphibiensReptilesMammifèresADN environnementalEcologie des communautésDistribution spatiale

Résumé:

L’Oyapock abrite une exceptionnelle biodiversité qui représente une ressource importante pour les populations locales. Pourtant cette biodiversité subit des pressions humaines dont la nature et l’intensité varie dans chacun des trois principaux bassins de vie (pêche et chasse de subsistance à Trois Sauts, orpaillage clandestin à Camopi, urbanisation et pêche commerciale à Saint Georges). Ce projet vise à réaliser un inventaire de la biodiversité des vertébrés (poissons, amphibiens, reptiles, mammifères) sur l’ensemble du cours principal de l’Oyapock, à l’aide d’une technique novatrice basée sur la collecte de l’ADN des organismes dans l’eau. Cette technique, nommée Metabarcoding environnemental, permet d’inventorier la biodiversité sans capturer les organismes, et donc d’obtenir rapidement une image précise de la biodiversité sur de nombreux sites. Nous échantillonnerons 30 sites de l’estuaire à l’amont de Trois Sauts, et mettrons la biodiversité mesurée en relation avec les usages humains dans les trois bassins de vie. Nous chercherons donc à quantifier les gradients spatiaux de biodiversité, mais également à identifier les zones de forte biodiversité sous influence humaine dans lesquelles des actions prioritaires de conservation pourraient être menées. Cet inventaire constituera également un état des lieux de la biodiversité qui servira de ligne de base pour mesurer les changements futurs induits par exemple par l’ouverture du pont sur l’Oyapock. Enfin nous comparerons nos résultats à ceux obtenus sur le fleuve Maroni pour analyser l’effet de deux différents modes d’usage anthropique (anthropisation ponctuelle sur l’Oyapock, anthropisation croissante de l’amont à l’aval sur le Maroni) sur la biodiversité des deux fleuves.


Participants:

Jean Baptiste Decotte, Jerome Murienne

Porteur: Claudiane Ramos

Disciplines:

AnthropologieBiologie

Mots clés:

Palikurmanejo agrícolaconservação genética.

Résumé:

O estudo tem como objetivo compreender a importância do manejo agrícola e o uso da agrobiodiversidade para o autosustento dos agricultores familiares indígenas na Terra Indígena Uaçá, especificamente no rio Urukauá, onde vivem os Palikur. Bem como avaliar a relação do manejo agrícola com a conservação genética “in situ” da agrobiodiversidade. Entendemos que uma das mais relevantes contribuições da cultura indígena para o Brasil, no momento em que se depara com a necessidade de mudanças no padrão de consumo e produção em defesa da biodiversidade, é a dimensão de como a natureza é manejada. A estratégia metodológica será participativa, baseada nos princípios que os próprios indígenas são os que melhores conhecem a sua realidade. Para avaliação dos sistemas produtivos será utilizado o método MESMIS (Marco para Avaliação de Sistemas de Manejo de Recursos Naturais Incorporando Indicadores de Sustentabilidade), o qual parte do conceito de sustentabilidade definido a partir de cinco atributos gerais: produtividade, estabilidade, confiabilidade e resiliência, adaptabilidade, equidade e autodependência (autogestão). Pretende-se ao final da pesquisa demonstrar que práticas agrícolas dos povos indígenas podem ter potencial de replicação para manejar outros agroecossistemas, contribuindo para geração de renda e segurança alimentar. Além de mostrar que é possível integrar conhecimento tradicional ao conhecimento científico.

Porteur: Karen Kennia Couto Silva

Disciplines:

AnthropologieSociologieSocio-anthropologie

Mots clés:

línguas de fronteiraintercompreensão linguísticacomérciointegração fronteiriça

Résumé:

Partindo do princípio de que uma fronteira não é somente um lugar que marca o limite (físico) entre os territórios, mas, sobretudo, é “um espaço [social] em que se tocam culturas, etnias, línguas, nações” (STURZA, 2006, p. 26), o objetivo deste projeto é identificar como circulam as línguas em diferentes espaços enunciativos do comércio na região fronteiriça do Amapá (Brasil) com a Guiana Francesa (França) e de que forma tais línguas se combinam de modo a forjar uma espécie de língua da fronteira, base da intercompreensão comum entre cidadãos de diferentes nacionalidades. Após uma breve revisão bibliográfica sobre a história de formação da sociedade fronteiriça, buscaremos verificar como se combinam as diferentes línguas faladas na fronteira do Amapá com a Guiana Francesa, em especial o português e o francês, nos enunciados próprios do comércio local, que levam os sujeitos a distribuir-se entre línguas, de diferentes modos: falando cada um na sua língua; falando, às vezes, segundo a competência linguística, com alternância de códigos; ou utilizando uma mistura das duas línguas. Esperamos com este presente estudo contribuir para um melhor entendimento do modo de circulação das línguas de fronteira no espaço fronteiriço. O entendimento da dinâmica linguística local pode revelar grande correlação com estudos que advogam para existência de uma identidade social dos residentes fronteiriços e assim, melhor subsidiar políticas locais ou em âmbito bilateral que visem a integração regional transfronteiriça.

Porteur: Agathe Euzen

Disciplines:

AnthropologieSocio-anthropologie

Mots clés:

baignadeeau potableperceptions et représentationspratiques quotidiennesréseaux et services d’eaurivièrerisques sanitairesusages domestiques

Résumé:

La question de l’accès à l’eau destinée à la consommation humaine se pose pour de nombreux guyanais habitants sur les rives de l’Oyapock, alors qu’ils vivent dans une région dans une région tropicale à proximité d’un fleuve. Il s’agit par conséquent de s’y intéresser dans le cadre de l’Observatoire Homme Milieux afin de voir dans quelle mesure la construction du pont sur l’Oyapock a une incidence ou non sur le l’aménagement du territoire et ses dynamiques, et plus spécifiquement sur le développement des réseaux d’eau et d’assainissement visant à permettre l’accès à l’eau pour tous. Dans le cadre de ce projet exploratoire, il s’agit de s’intéresser plus particulièrement à la diversité des pratiques quotidiennes liées à l’usage de l’eau dans l’espace domestique (de la boisson à la baignade) selon les groupes de populations, leur organisation sociale et leurs représentations, leur proximité à la rivière et le type d’équipement dont ils disposent, leur raccordement ou non à un réseau d’eau et les spécificités du territoire.

Porteur: Olivier Montreuil

Disciplines:

AnthropologieEcologieZoologie

Mots clés:

Scarabeaidae coprophageRéseau trophiqueGradientInfrastructure routièreChassePerturbationMammifères.

Résumé:

L’objectif de ce projet est d’établir dans un premier temps le réseau trophique liant les Scarabaeidae coprophages à leurs pourvoyeurs de ressources (principalement mammifères) en forêt tropicale guyanaise, aux environs de St George de l’Oyapok, en appliquant les méthodes innovantes de métagénomique sur le contenu intestinal de ces insectes, et, dans un deuxième temps, de mettre en évidence les éventuelles modifications de ce réseau en relation avec les perturbations anthropiques de l’environnement naturel dues à l’ouverture d’un accès routier et à la pression de la chasse subséquente.


Participants:

Pierre-Michel Forget, Eric Guilbert, Benjamin Yguel

Porteur: Rosuel Lima-Pereira

Coporteurs: Soizic CROGUENNEC et Mabiane FRANCA


Disciplines:

Geohistoire

Mots clés:

OIAPOQUECARTOGRAPHIEPRATIQUES RELIGIEUSES . CHAMANISMECIMETIERES

Résumé:

Les sites considérés sacrés d’origine naturelle ou bâties par l’homme sont d’une grande importance culturelle et spirituelle. Les lieux de culte et les espaces funéraires sont consacrés par des peuples natifs ou par des exilés depuis la nuit des temps. Certains de ces lieux sont de plus en plus répertoriés et enregistrés dans l’histoire de l’humanité. Ces lieux sont aussi liés à des contextes spécifiques, à un écosystème ou à des traditions socioculturelles. Étant donné la diversité environnementale, culturelle et cultuelle du territoire transfrontalier entre la Guyane française et l’État de l’Amapá, l’étude que nous proposons de réaliser vise à quantifier, caractériser et à cartographier les lieux dédiés aux cultes et aux espaces de funérailles dans les zones urbaines, périurbaines et forestières des communes de Saint Georges de l’Oyapock et de l’Oiapoque. Zone transfrontalière, la région étudiée doit être considérée dans sa « profondeur » comme lieu porteur de dynamiques sociales et culturelles transnationales (GUICHARD et HILY, 1996). Délimitation entre des États ou des Empires, la frontière doit être considérée dans son « épaisseur » (S. DULLIN, 2014) et non pas seulement comme une ligne pour faire émerger la complexité et la richesse des « sociétés de frontière » (BERTRAND et PLANAS, 2011). De fait, les régions frontalières sont aussi bien une affaire locale que nationale. Leur évolution au fil du temps est certes le fruit de rapports de force géopolitiques entre états voisins, mais elle est aussi et surtout liée étroitement au quotidien des communautés locales, à leur appropriation culturelle et religieuse du territoire, aux différents réseaux qu’elles tissent dans ces espaces. Ainsi, notre projet prendra en compte les dynamiques environnementales et identitaires à la fois particulières aux habitants de chaque commune et celles spécifiques à l’homme amazonien, connus par le terme de caboclo. Du point de vue de la caractérisation des lieux sacrés, notre étude s’attachera aux pratiques religieuses de rite amérindien connues par le nom de Pajelança ou Cura, au Brésil et de Chamanisme, en France. Nous nous attarderons aussi sur les rites chrétiens qu’ils soient catholiques, protestants ou évangélistes ainsi que sur les rites animistes d’origine africaine. Cette étude proposera aussi une caractérisation des espaces funéraires des habitants de cette zone frontière. Un des objectifs de la cartographie de ces espaces sacrés ou sacralisés est d’esquisser les démarches associatives, juridiques, politiques et socioreligieuses de reconnaissance, de protection et de préservation, par les états français et brésilien, de ce patrimoine à la fois environnemental et immatériel marqués par des traits culturels et cultuels.


Participants:

Soizic CROGUENNEC, Mabiane FRANCA

Porteur: Pauline Laval

Coporteurs: Damien Davy


Disciplines:

Anthropologie

Mots clés:

ToponymieCartographieUsages du territoireLinguistique

Résumé:

Les habitants de l’Oyapock sont les plus fins connaisseurs du fleuve et ses berges : les sauts et leurs passes, les criques, les bancs de sables, les terrains sur les berges et leurs reliefs, les zones de collecte, de pêche et de chasses, les villages anciens… La connaissance de leur territoire se traduit par l’abondante toponymie qu’ils emploient pour le nommer et participe à la géodiversité du territoire (Grenier, 2003). L’objectif de notre projet est de relever les toponymes de la portion du fleuve située entre Canari-Zozo (limite de la commune de Camopi) et la ville de Saint-Georges. Cette région du fleuve est la plus densément peuplée. Sur son cours se trouve également l’enchainement de cascades le plus complexe du fleuve dont les roches et passes semblent parfaitement connues des piroguiers. C’est pourquoi il nous paraît majeur de documenter cet ultime tronçon. A terme, l’objectif final est de produire une carte renseignant la toponymie complète du fleuve, de la source à l’embouchure et sur les deux rives, en intégrant les données collectées aux précédents travaux et dans toutes les langues parlées dans cette région (Palikur, Teko, Wayãpi, Créole et Portugais). Puisque « la toponymie d’un territoire reflète l’importance de l’appropriation de son environnement par une société » (Grenand et al., 2017), cette recherche contribuera également à comprendre quelles sont les dynamiques d’usage actuelles du fleuve parmi les différents groupes humains de la région.


Participants:

Damien Davy, Pierre Grenand, Jérôme Fozzani, Antonia Cristinoi