Pas d'enregistrements
Jean Gomes
2019
Gutemberg de Vilhena Silva
Territorialidades indígenas: dinâmica da mobilidade dos Palikur do baixo Oiapoque, na fronteira franco-brasileira (1996 – 2016)
Mobilidade
Fronteira
Território
Territorialidade
Identidade
O presente trabalho de pesquisa trata da mobilidade em zona de fronteira, tendo como referencial os grupos indígenas da Amazônia brasileira, em especial, os Palikur na fronteira entre o Brasil (Amapá) e a França (Guiana Francesa). Tem-se por objetivo principal analisar a dinâmica da mobilidade dos Palikur do baixo Oiapoque, na fronteira franco-brasileira, entre os anos de 1996 a 2016. A mobilidade aqui é pensada como a capacidade de o indígena se movimentar e fazer mover tradição e cultura pelo próprio território. Em razão da fronteira existente neste local da Amazônia, o fundamento central é que as movimentações territoriais indígenas, estando relacionadas a aspectos de ordem política, econômica, social e cultural, suplantam o limite jurídico imposto. A partir deste viés, a fronteira é pensada como elemento motivador de novas territorialidades. Através de uma pesquisa do tipo exploratória de caráter qualitativo, os estudos serão realizados a partir de uma estratégia metodológica de etapas interdependentes, que se desenvolvem, primeiramente, com a pesquisa bibliográfica e documental e, posteriormente, com a realização do trabalho de campo, pelo emprego da técnica da observação, bem como da aplicação de entrevistas pela interação grupal (grupo focal). Como resultados mais relevantes, o trabalho busca apresentar estudos inovadores e abrangentes, sobre a mobilidade indígena, no contexto fronteiriço, por abarcar territorialidades motivadas por elementos que inauguram outras alterações às relações territoriais vividas pelos grupos, sobretudo, quando o ponto de convergência são as fronteiras externas da Amazônia brasileira.
Claudiane Ramos
2018
AGROBIODIVERSIDADE E SEGURANÇA ALIMENTAR NA TERRA INDÍGENA UAÇÁ, OIAPOQUE - AMAPÁ
Palikur
manejo agrícola
conservação genética.
O estudo tem como objetivo compreender a importância do manejo agrícola e o uso da agrobiodiversidade para o autosustento dos agricultores familiares indígenas na Terra Indígena Uaçá, especificamente no rio Urukauá, onde vivem os Palikur. Bem como avaliar a relação do manejo agrícola com a conservação genética “in situ” da agrobiodiversidade. Entendemos que uma das mais relevantes contribuições da cultura indígena para o Brasil, no momento em que se depara com a necessidade de mudanças no padrão de consumo e produção em defesa da biodiversidade, é a dimensão de como a natureza é manejada. A estratégia metodológica será participativa, baseada nos princípios que os próprios indígenas são os que melhores conhecem a sua realidade. Para avaliação dos sistemas produtivos será utilizado o método MESMIS (Marco para Avaliação de Sistemas de Manejo de Recursos Naturais Incorporando Indicadores de Sustentabilidade), o qual parte do conceito de sustentabilidade definido a partir de cinco atributos gerais: produtividade, estabilidade, confiabilidade e resiliência, adaptabilidade, equidade e autodependência (autogestão). Pretende-se ao final da pesquisa demonstrar que práticas agrícolas dos povos indígenas podem ter potencial de replicação para manejar outros agroecossistemas, contribuindo para geração de renda e segurança alimentar. Além de mostrar que é possível integrar conhecimento tradicional ao conhecimento científico.
Pauline Laval
2018
Damien Davy
Canari-Zozo – Saint-Georges : le tronçon manquant pour une toponymie complète de l’Oyapock
Toponymie
Cartographie
Usages du territoire
Linguistique
Les habitants de l’Oyapock sont les plus fins connaisseurs du fleuve et ses berges : les sauts et leurs passes, les criques, les bancs de sables, les terrains sur les berges et leurs reliefs, les zones de collecte, de pêche et de chasses, les villages anciens… La connaissance de leur territoire se traduit par l’abondante toponymie qu’ils emploient pour le nommer et participe à la géodiversité du territoire (Grenier, 2003).
L’objectif de notre projet est de relever les toponymes de la portion du fleuve située entre Canari-Zozo (limite de la commune de Camopi) et la ville de Saint-Georges. Cette région du fleuve est la plus densément peuplée. Sur son cours se trouve également l’enchainement de cascades le plus complexe du fleuve dont les roches et passes semblent parfaitement connues des piroguiers. C’est pourquoi il nous paraît majeur de documenter cet ultime tronçon.
A terme, l’objectif final est de produire une carte renseignant la toponymie complète du fleuve, de la source à l’embouchure et sur les deux rives, en intégrant les données collectées aux précédents travaux et dans toutes les langues parlées dans cette région (Palikur, Teko, Wayãpi, Créole et Portugais). Puisque « la toponymie d’un territoire reflète l’importance de l’appropriation de son environnement par une société » (Grenand et al., 2017), cette recherche contribuera également à comprendre quelles sont les dynamiques d’usage actuelles du fleuve parmi les différents groupes humains de la région.
Emilie Mosnier
2018
Charge virale communautaire : un marqueur de l’impact et suivi du VIH sur les populations Guyanaises en zone frontalière.
VIH
flux migratoires
santé publique
parcours de soins
Contexte
La Guyane est la région française la plus impactée par le VIH (classé selon l’OMS en état d’épidémie généralisé). Cependant cette épidémie est hétérogène et certaines populations clés sont plus particulièrement touchées (notamment entre autres les migrants).
Les zones frontalières, en cumulant la présence importante de population à risque mais aussi l’éloignement des structures de soins, représentent des zones stratégiques où le contrôle de l’épidémie devrait être optimisé.
Objectifs
La charge virale correspond à la quantité de virus présent dans le sang. Au sein d’une communauté, il a été démontré que le taux moyen de charge virale (appelé charge virale communautaire) est un bon marqueur du risque de transmission.
L’objectif principal de notre projet est d’identifier les caractéristiques clés des PVVIH en Guyane au travers de l’analyse de la charge virale communautaire en zone frontalière franco-brésilienne. L'étude permettra de décrire le contexte social, économique, géographique et biologique des PVVIH afin de mieux comprendre la dynamique de l'épidémie. En terme de santé publique, les résultats de cette étude sont particulièrement importants car ils permettront d’adapter les stratégies de dépistage et de prise en charge grâce à la compréhension des flux migratoires de cette zone. Les actions de prévention réalisées dans cette zone pourront également être plus ciblées et adaptées.
Mehdi Saqalli
2018
Eric Maire
FEZOADA 2 : Formalisation et Evaluation de l’occupation du territoire par Zonage du bassin de l’Oyapock A Dires d’Acteurs (ZADA) phase 2
Savoirs locaux; Accessibilité des ressources institutionnelles et naturelles; Zonage à dires d’acteurs; Services écosystémiques; Géographie des perceptions
Les ZADAs (Zonages à Dires d'Acteurs) permettent de rendre compte et de spatialiser à l'échelle régionale de manière « quali-quantitative une information recueillie positionnée géographiquement, renseignée quantitativement mais dont le choix des critères et leur priorité relative est choisie qualitativement par les acteurs locaux durant les entretiens.
Le projet FEZOADA 2 s'inscrit dans la continuité du projet FEZOADA, dont l'objectif était de constituer une cartographie sur base de la perception des acteurs locaux. Une première mission en septembre 2017 a permis de cartographier ainsi par l'usage de la méthode ZADA le territoire du fleuve Oyapock autour de la ville St-Georges et en aval de cette ville et de part et d'autre de la frontière que constitue ce fleuve, entre Brésil et Guyane française.
Nous souhaitons poursuivre cette cartographie sur l'amont du fleuve mais aussi en élargissant la zone enquêtée autour du fleuve. Au Brésil en particulier, nous souhaitons étendre le travail sur les zones colonisées mais surtout sur et autour des zones délimitées comme indigènes au Brésil (territoires Palikur et Wayãpi, partiellement pour ce dernier vu sa taille), qui ont des liens sociaux et familiaux forts avec les populations amérindiennes vivant en Guyane française. Nous espérons :
• répondre au verrou méthodologique de la difficulté de couvrir un territoire étudié dans sa globalité géographique, permettant de replacer le bassin dans la sphère d’usage de ses habitants ;
• faire apparaître les critères qui sont perçus localement comme caractérisant au mieux ce même large territoire;
Rosuel Lima-Pereira
2018
Soizic CROGUENNEC et Mabiane FRANCA
Les lieux de culte et les espaces funéraires dans la zone transfrontalière (France-Brésil)
OIAPOQUE
CARTOGRAPHIE
PRATIQUES RELIGIEUSES . CHAMANISME
CIMETIERES
Les sites considérés sacrés d’origine naturelle ou bâties par l’homme sont d’une grande importance culturelle et spirituelle. Les lieux de culte et les espaces funéraires sont consacrés par des peuples natifs ou par des exilés depuis la nuit des temps. Certains de ces lieux sont de plus en plus répertoriés et enregistrés dans l’histoire de l’humanité. Ces lieux sont aussi liés à des contextes spécifiques, à un écosystème ou à des traditions socioculturelles. Étant donné la diversité environnementale, culturelle et cultuelle du territoire transfrontalier entre la Guyane française et l’État de l’Amapá, l’étude que nous proposons de réaliser vise à quantifier, caractériser et à cartographier les lieux dédiés aux cultes et aux espaces de funérailles dans les zones urbaines, périurbaines et forestières des communes de Saint Georges de l’Oyapock et de l’Oiapoque. Zone transfrontalière, la région étudiée doit être considérée dans sa « profondeur » comme lieu porteur de dynamiques sociales et culturelles transnationales (GUICHARD et HILY, 1996). Délimitation entre des États ou des Empires, la frontière doit être considérée dans son « épaisseur » (S. DULLIN, 2014) et non pas seulement comme une ligne pour faire émerger la complexité et la richesse des « sociétés de frontière » (BERTRAND et PLANAS, 2011). De fait, les régions frontalières sont aussi bien une affaire locale que nationale. Leur évolution au fil du temps est certes le fruit de rapports de force géopolitiques entre états voisins, mais elle est aussi et surtout liée étroitement au quotidien des communautés locales, à leur appropriation culturelle et religieuse du territoire, aux différents réseaux qu’elles tissent dans ces espaces. Ainsi, notre projet prendra en compte les dynamiques environnementales et identitaires à la fois particulières aux habitants de chaque commune et celles spécifiques à l’homme amazonien, connus par le terme de caboclo. Du point de vue de la caractérisation des lieux sacrés, notre étude s’attachera aux pratiques religieuses de rite amérindien connues par le nom de Pajelança ou Cura, au Brésil et de Chamanisme, en France. Nous nous attarderons aussi sur les rites chrétiens qu’ils soient catholiques, protestants ou évangélistes ainsi que sur les rites animistes d’origine africaine. Cette étude proposera aussi une caractérisation des espaces funéraires des habitants de cette zone frontière. Un des objectifs de la cartographie de ces espaces sacrés ou sacralisés est d’esquisser les démarches associatives, juridiques, politiques et socioreligieuses de reconnaissance, de protection et de préservation, par les états français et brésilien, de ce patrimoine à la fois environnemental et immatériel marqués par des traits culturels et cultuels.
Olivier Montreuil
2018
Les Scarabaeidae coprophages et leur réseau trophique : évaluation de la biodiversité des vertébrés le long d’un gradient de dégradation
Scarabeaidae coprophage
Réseau trophique
Gradient
Infrastructure routière
Chasse
Perturbation
Mammifères.
L’objectif de ce projet est d’établir dans un premier temps le réseau trophique liant les Scarabaeidae coprophages à leurs pourvoyeurs de ressources (principalement mammifères) en forêt tropicale guyanaise, aux environs de St George de l’Oyapok, en appliquant les méthodes innovantes de métagénomique sur le contenu intestinal de ces insectes, et, dans un deuxième temps, de mettre en évidence les éventuelles modifications de ce réseau en relation avec les perturbations anthropiques de l’environnement naturel dues à l’ouverture d’un accès routier et à la pression de la chasse subséquente.
Karen Kennia Couto Silva
2018
Línguas de fronteira e a língua da fronteira: o comércio local e as estratégias de intercompreensão linguística.
línguas de fronteira
intercompreensão linguística
comércio
integração fronteiriça
Partindo do princípio de que uma fronteira não é somente um lugar que marca o limite (físico) entre os territórios, mas, sobretudo, é “um espaço [social] em que se tocam culturas, etnias, línguas, nações” (STURZA, 2006, p. 26), o objetivo deste projeto é identificar como circulam as línguas em diferentes espaços enunciativos do comércio na região fronteiriça do Amapá (Brasil) com a Guiana Francesa (França) e de que forma tais línguas se combinam de modo a forjar uma espécie de língua da fronteira, base da intercompreensão comum entre cidadãos de diferentes nacionalidades. Após uma breve revisão bibliográfica sobre a história de formação da sociedade fronteiriça, buscaremos verificar como se combinam as diferentes línguas faladas na fronteira do Amapá com a Guiana Francesa, em especial o português e o francês, nos enunciados próprios do comércio local, que levam os sujeitos a distribuir-se entre línguas, de diferentes modos: falando cada um na sua língua; falando, às vezes, segundo a competência linguística, com alternância de códigos; ou utilizando uma mistura das duas línguas. Esperamos com este presente estudo contribuir para um melhor entendimento do modo de circulação das línguas de fronteira no espaço fronteiriço. O entendimento da dinâmica linguística local pode revelar grande correlação com estudos que advogam para existência de uma identidade social dos residentes fronteiriços e assim, melhor subsidiar políticas locais ou em âmbito bilateral que visem a integração regional transfronteiriça.
Laure Tarcy
2018
L’étude des référents linguistiques, sociaux et culturels auprès des populations de l’Oyapock.
linguistique
neurospychologie
orientation spatiale
processus mentaux
Notre projet, est envisagé sous la double perspective de la neuropsychologie et de l’anthropologie des savoirs. A partir d’épreuves neurocognitives simples et adaptées, il s’agira de mettre en évidence les références linguistiques de l’orientation spatiale auprès de deux groupes culturels, les créoles et les palikur de Saint-Georges, Camopi et Ouanari. Les objectifs sont l’amélioration des connaissances sur le contexte –culturo-linguistique de l’orientation spatiale et, par sa visée comparative, le questionnement des modifications de modes de vie, sur le langage spatial et les référents culturels utilisés.
Sebastien Brosse
2018
Jean Baptiste DECOTTE et Jerome MURIENNE
Patrons spatiaux de biodiversité des vertébrés de la source à l’estuaire du fleuve Oyapock : Influence des facteurs naturels et anthropiques
Biodiversité
Anthropisation
Poissons
Amphibiens
Reptiles
Mammifères
ADN environnemental
Ecologie des communautés
Distribution spatiale
L’Oyapock abrite une exceptionnelle biodiversité qui représente une ressource importante pour les populations locales. Pourtant cette biodiversité subit des pressions humaines dont la nature et l’intensité varie dans chacun des trois principaux bassins de vie (pêche et chasse de subsistance à Trois Sauts, orpaillage clandestin à Camopi, urbanisation et pêche commerciale à Saint Georges).
Ce projet vise à réaliser un inventaire de la biodiversité des vertébrés (poissons, amphibiens, reptiles, mammifères) sur l’ensemble du cours principal de l’Oyapock, à l’aide d’une technique novatrice basée sur la collecte de l’ADN des organismes dans l’eau. Cette technique, nommée Metabarcoding environnemental, permet d’inventorier la biodiversité sans capturer les organismes, et donc d’obtenir rapidement une image précise de la biodiversité sur de nombreux sites.
Nous échantillonnerons 30 sites de l’estuaire à l’amont de Trois Sauts, et mettrons la biodiversité mesurée en relation avec les usages humains dans les trois bassins de vie. Nous chercherons donc à quantifier les gradients spatiaux de biodiversité, mais également à identifier les zones de forte biodiversité sous influence humaine dans lesquelles des actions prioritaires de conservation pourraient être menées. Cet inventaire constituera également un état des lieux de la biodiversité qui servira de ligne de base pour mesurer les changements futurs induits par exemple par l’ouverture du pont sur l’Oyapock. Enfin nous comparerons nos résultats à ceux obtenus sur le fleuve Maroni pour analyser l’effet de deux différents modes d’usage anthropique (anthropisation ponctuelle sur l’Oyapock, anthropisation croissante de l’amont à l’aval sur le Maroni) sur la biodiversité des deux fleuves.